Aujourd’hui, tout est fait pour nous pousser à l’inquiétude, n’est-ce pas ? Pas besoin d’être en pleine mer pour être ballotés et pour éprouver un mal de mer !

Les disciples ont été subitement surpris par les nuages et flots qui ont bien vite recouverts l’horizon de leur obéissance au Seigneur (Mc 4/35-41). Jésus pouvait dormir, car Il savait qu’au cas où ils auraient besoin de Lui, ils le réveilleraient.

1) Obéir à Jésus et à sa Parole contre vents et marées : C’est un acte de foi, mais aussi la garantie de sa présence et de son secours ! Jésus a invité ses disciples à passer de l’autre côté. Il ne leur a donné aucune garantie sur le trajet. A un autre moment, Jésus, étant en prière, a vu que ses disciples avaient du mal à ramer. Et au temps opportun, Il alla vers eux ! (Mc 6/45-52) Il ne les a pas laissé faire leurs preuves, mais Il s’est déplacé à leur rencontre. Avant qu’ils ne crient à Lui, Jésus avait pris ses dispositions à leur égard !

2) Faire confiance à Jésus à 100%. Jésus n’a pas tardé à répondre à ses disciples apeurés pour se lever et menacer les flots qui se sont calmés à son ordre. Il valait mieux que ces pécheurs aient avec eux celui qui calme les flots ! Toutes leurs expériences, leurs maîtrises de la mer, se sont rendues en un instant comme dépassées. Si vite surpris, et bien vite secourus grâce au moyen de la prière et à l’intervention du Capitaine à bord !

3) Garder les promesses de Dieu sur notre cœur. Il est si rapide de croire que dans la tempête, nous allons sombrer tout seul. Dieu avait dit à son peuple : « Celui qui est courbé sous les chaînes sera bientôt mis en liberté, et il ne mourra pas dans la fosse et ne sera pas privé de son pain. Mais moi, je suis l’Éternel, ton Dieu, qui soulève la mer, et ses flots mugissent : l’Éternel des armées est son nom » Es 51/14-15. Comment ne pas s’en faire dans les séries d’improvisations de la vie ? En recevant la Parole de Dieu et en la gardant dans nos cœurs, elle aura soin de se rappeler à nous au moment où nous en aurons besoin. Nous n’avons pas à nous en faire avant l’heure !

Au moment où nous pourrions nous en faire, appelons Jésus et laissons-le faire ! Il s’occupera de nous accorder le calme et la confiance pour être ainsi fortifiés !

Hervé DELABALLE